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Foire aux questions abstentionniste (extraits) 16 avril 2007

S’abstenir, c’est favoriser le FN, faire le jeu du Front national ; les abstentionnistes sont les alliés objectifs du Front national.
Petite question d’arithmétique. Les abstentionnistes ne sont, par définition, pas comptabilisés dans les résultats, ils n’influent pour personne. Par contre, les gens qui votent pour le FN sont manifestement plus attirés par la candidature de ce parti que par tous les autres partis en présence. Si des gens votent pour le FN, ce n’est donc pas à cause des abstentionnistes, mais bien parce que les autres partis n’ont pas réussi à les convaincre de voter pour eux !

Article mis en ligne le 5 mai 2017

Quand on sait qu’il y a 25 ans, le FN n’existait pas électoralement, quand on sait que des propos à caractère raciste sont régulièrement prononcés par des politiciens de tous bords (de droite ou de gauche ; n’oublions pas que c’est le PCF qui, le premier, a relancé la question d’un « problème » de l’immigration, en rasant au bulldozer un foyer de travailleurs immigrés en construction à Vitry, en 1981...), quand on sait que ces politiciens une fois au pouvoir font tout pour attirer à eux les électeurs frontistes en préférant s’attaquer aux sans-papiers plutôt qu’aux inégalités sociales, on peut clairement affirmer que les responsables de ce vote sont les partis qui ont perdu leurs électeurs au cours de ces dernières années ! Entre « lepénisation des esprits », non-respect des promesses électorales par la droite comme par la gauche en matière sociale, il n’y a pas de quoi s’étonner de voir les idées du Front national se banaliser et les partis traditionnels perdre tout crédit aux yeux d’une frange non négligeable d’électeurs...

Par ailleurs, si l’objectif est vraiment de bloquer le FN pour qu’il n’arrive pas au deuxième tour, il faut être réaliste : la seule solution est le « vote utile » au premier tour. Ainsi, les électeurs de gauche qui ne votent pas pour le PS (et le choix des partis de gauche est important) sont bien plus objectivement responsables de la présence du FN au second tour que les abstentionnistes ! En n’assurant pas l’union de la gauche, ils affaiblissent le candidat le mieux placé pour atteindre le second tour, et accroissent ainsi les risques de renouveler une situation identique à 2002. Les attaques anti-abstentionnistes sont particulièrement inacceptables venant de leur part !

Dire enfin que les abstentionnistes favorisent le FN, c’est tabler sur le fait que si les abstentionnistes votaient, ce ne serait pas pour le FN. Rien ne permet pourtant de l’affirmer ! Ceux qui mènent campagne pour l’inscription sur les listes électorales, de l’UMP à la LCR, eux, invitent les gens à voter EN SOI, donc prennent le risque de faire passer des gens du statut d’abstentionniste à celui d’électeur lepéniste...

Pourquoi ne votez-vous pas pour le moindre mal alors,
pour barrer la route à Sarko et LePen ?

Comme nous l’avons dit, si on veut barrer la route à Sarkozy et à Le Pen, il faut voter pour la candidate du Parti socialiste (ou pour François Bayrou ? ;-) ). Il ne faudrait pourtant pas oublier que le Parti socialiste a déjà beaucoup eu le pouvoir ces 25 dernières années. L’espoir suscité par l’élection de Mitterrand en 1981 était fort ; les nombreux déçus de cette élection s’en souviennent encore. « Celui qui n’est pas anticapitaliste ne peut pas être au Parti socialiste », clamait pourtant Mitterrand quelques années avant... On a vu le résultat : aggravation des problèmes sociaux, du chômage et de la précarité ; diffusion des thèses de l’extrême droite, reprises pour certaines par les partis « traditionnels » de droite comme de gauche, avec pour conséquence un durcissement permanent de la répression... Voilà le bilan que l’on peut tirer de ces 25 dernières années, quelle qu’ait été la couleur du gouvernement. Nous jeter dans les bras des socialos pour éviter Sarko ne résoudra rien.
Ségolène Royal propose la création de 500 000 « emplois tremplins » pour les jeunes. On sent bien là revenir l’idée des emplois jeunes, ressortis sous un nouveau nom ; ou comment rayer des listes du chômage un certain nombre de personnes en leur plaçant des emplois précaires. Royal promet également un SMIC à 1500 €, dont on ne sait pas s’il s’agit du revenu brut ou net, mais pour lequel il existe surtout une clause permettant à la candidate de ne pas respecter son engagement, avec ce « dès que possible » traduisant bien la timidité de notre socialiste... Quelle véritable différence avec la politique du quinquennat qui s’achève ? Est-ce là tout ce que la gauche a à nous proposer en réponse à la droite ?

Ces 5 dernières années nous ont montré à quel point le PS s’accordait en silence avec la droite sur l’essentiel des réformes menées, tant l’opposition s’est fait discrète. Quand cela n’a pas été le cas, comme en 2003 avec la mobilisation contre la réforme des retraites, c’est pour finalement entendre aujourd’hui, de la bouche de Jean-Marc Ayrault sur France 3, que le PS ne reviendra pas sur cette réforme car il est des sujets sur lesquels il faut savoir avancer [1]. La candidate socialiste ne dit pas un mot sur les lois sécuritaires de Sarkozy, il semble évident qu’elle ne les abrogera pas. En fait, la seule chose sur laquelle elle compte revenir, c’est le CNE. Il y a fort à parier que, sans la forte mobilisation étudiante et lycéenne du printemps 2006, le sujet serait tombé aux oubliettes : si on n’a pas beaucoup entendu les socialistes quand le CNE est passé (hors une journée de mobilisation le 4 octobre), ils ont par contre été contraints de prendre la parole lors du CPE, car les lycéens et étudiants ne les avaient pas attendus pour protester !
Le seul rôle des socialistes a alors été de réduire les revendications au seul retrait du CPE, de tenter de manipuler la lutte en en décrétant la fin, et de récupérer des voix pour 2007... On se souvient de Ségolène Royal déclarant aux lycéens qui s’offusquaient que certains de leurs camarades aient écopé de deux mois de prison ferme après les manifs anti-CPE, et alors même que ce n’étaient pas des « casseurs » : « Il faut savoir prendre son risque. C’est ça, les luttes ! » [2]

En fait, cela rappelle l’attitude traditionnelle de la gauche depuis le célèbre : « Il faut savoir arrêter une grève » de Maurice Thorez en 1936... Sauf que, contrairement à cette époque, le Front populaire (rebaptisé gauche plurielle de nos jours) était dans l’opposition en 2006 ! Si même dans l’opposition, la gauche plurielle fait preuve de tant de lâcheté, que peut-on en attendre une fois au pouvoir !!??
Les dirigeants du PS, comme tous les politicards, veulent le pouvoir pour eux-mêmes. On sait, par expérience, que ce parti ne réalise pas ses promesses. En 1997, les socialistes ont mené campagne sur trois thèmes principaux : l’emploi, la santé et l’éducation. « Quelques semaines plus tard, le Premier ministre Lionel Jospin, dans son discours d’orientation générale, annonçait finalement "deux priorités : l’emploi et la sécurité" » [3]. Concernant l’emploi, la mise en place des emplois jeunes, précaires à souhait, et le passage aux 35 heures présenté comme une mesure de progrès social et qui permet en fait aux employeurs, grâce à l’annualisation du temps de travail, de bénéficier de plus de flexibilité dans l’usage de la main-d’œuvre. Concernant la sécurité, criminalisation des gens vivant en banlieue, entretien de l’amalgame entre immigration et insécurité cher à Le Pen, les premières lois sur la sécurité quotidienne (comme les 10 amendes RATP en une année qui conduisent en prison [4])... Sarkozy a un discours beaucoup plus direct, mais le « racaille » dont pas mal de monde s’est indigné est-il si différent sur le fond des « sauvageons » de Chevènement ?

En septembre 1997, l’abrogation des lois Pasqua promise trois mois plus tôt a cédé la place à la loi Chevènement, poursuivant la persécution dont les sans-papiers sont victimes. Le ministre de l’Intérieur de l’époque a également transformé en délit le fait, pour un passager, de se solidariser avec les expulsés [5]. Comment prendre au sérieux les déclarations du PS ces derniers jours à propos de la mise en garde à vue d’une directrice d’école qui s’est solidarisée avec un sans-papiers arrêté par la police ? Quand il est au pouvoir, le Parti socialiste arrête et expulse de la même manière. Qui croit franchement qu’avec la gauche au pouvoir, les flics seront moins arrogants, moins méprisants ?

A ce propos, touchons un petit mot au sujet des communistes. Ils ont beau aujourd’hui discourir sur les services publics, sur le caractère répressif de Sarkozy, ou encore sur le droit au logement (à Levallois, par exemple) ; il n’empêche que, tout comme pour les socialos, la réalité parle pour eux : ils ont participé au gouvernement Jospin, qui a plus privatisé que le gouvernement Jupé qui le précédait. Concernant la police, l’affiche « Pour la sécurité » de la campagne de Marie-George Buffet en 2007 est éloquente : la deuxième promesse que l’on peut y lire est l’augmentation des effectifs de police et de justice ! Enfin, si le PCF discourt contre les expulsions, là où il est aux affaires (quand il est au gouvernement, à Montreuil...) il n’a aucun problème à en pratiquer, envoyant les flics réprimer les gens solidaires des personnes expulsées. Au PC, aux Verts comme au PS, on est donc en permanence dans le double discours et le mensonge.

Sur le plan international, la France se targue d’être un modèle de démocratie, pourtant tous ses chefs d’État, de gauche comme de droite, sont liés plus ou moins intimement avec les dictateurs qui pullulent sur terre. Mieux encore, la France fait partie des premiers pays vendeurs d’armes au monde. Et quand Ségolène Royal parle de « développement partagé », ce n’est pas parce qu’elle considère les guerres et la misère qui ravagent notre planète comme un dramatique problème qu’il convient de régler au plus vite, mais parce qu’elle veut réduire l’immigration, considérée comme un problème, voire par certains comme étant le problème à l’origine de tous nos malheurs. L’aide aux pays pauvres n’est que la solution pour régler le « problème » de l’immigration ! C’est, ni plus ni moins, ce que dit le Front national, dont tous les partis ont de moins de moins de scrupules à reprendre les propos et à les banaliser. Les partis « traditionnels » ont en effet beau feindre de se démarquer du FN, ce dernier ne leur sert pas moins d’épouvantail bien pratique pour inciter les gens à voter pour eux, et ils ne font finalement qu’atténuer et adoucir les idées du FN pour mieux se les approprier, parlant des étrangers comme des « misères du monde ».

Une petite remarque historique : c’est une Assemblée majoritairement de gauche qui a donné les pleins pouvoirs à Pétain en 1940. Sur les 669 députés et sénateurs présents, 569 votent les pleins pouvoirs (la droite, la majorité des socialistes et des radicaux), 20 s’abstiennent et 80 votent contre (parmi eux, 36 socialistes et 13 radicaux). 170 parlementaires de la SFIO, le PS de l’époque, ont ainsi accordé les pleins pouvoirs au Maréchal. Ce qui est intéressant, c’est de lire la façon dont le PS justifie cela aujourd’hui, sur son site Internet [6] : « L’opinion des parlementaires socialistes est alors, hélas, le reflet de l’opinion générale du pays. » Si les élus socialistes, finalement, ne sont pas capables de tenir le cap qui est le leur en défendant leurs idées, et cèdent à l’air du temps quand celui-ci se fait droitier, alors à quoi bon voter pour eux ?

A l’heure qu’il est, l’Assemblée nationale vient de voter une augmentation de revenus à l’unanimité : la leur. Si ces gens, de l’UMP ou du PS, ne règlent pas les inégalités sociales, ils n’ont aucun problème à prolonger la durée pendant laquelle ils pourront toucher des indemnités parlementaires fort grassouillettes, s’ils ne sont pas réélus en juin prochain. Au lieu de percevoir des indemnités pendant 6 mois, ils les toucheront désormais pendant... 5 ans ! [7] Ces salopards de l’UMP et du PS ne sont ni de droite ni de gauche, ils sont du pouvoir. Nous n’avons rien à voir avec eux, ce n’est pas en soutenant un clan contre un autre (le PS contre l’UMP) que nous sortirons de la situation qui est la nôtre, mais par la lutte. Ne donnons pas une seule voix à ces pourris !

Mais pourquoi ne votez-vous pas alors
pour l’extrême gauche ?

En effet, si l’on n’est pas satisfait des politiciens à la droite du PCF qui ont participé au gouvernement dans les années récentes, pourquoi ne pas se rallier au vote d’extrême gauche ?

Il faut d’abord partir d’un constat simple : La croyance de leur part en la « neutralité » de l’État, qui pourrait, entre leurs mains, devenir un outil de défense des travailleurs, constitue déjà en soi une incontestable frontière entre l’extrême gauche et les anarchistes dont nous sommes. De notre point de vue, la nature oppressive de l’État – qui ne défend que les intérêts d’une oligarchie en place – nous empêche clairement d’envisager qu’un changement social réel puisse intervenir en dehors de sa destruction.

Les militants d’extrême gauche, contrairement aux anarchistes, ne cherchent pas à développer l’autonomie des luttes, en s’accommodant parfaitement de rôles dirigeants. Ils estiment en effet que le problème de l’organisation des opprimés réside dans le fait qu’ils sont mal dirigés (direction qu’il convient de remplacer), et non dans l’existence même de structures hiérarchiques. Cette lutte pour le pouvoir a pour conséquences le même genre de bassesses et de manœuvres que celles auxquelles les politiciens plus traditionnels sont habitués. Cette recherche du pouvoir se traduit évidemment dans les luttes, ce que quiconque a déjà pu constater s’il a participé à un mouvement social : encadrement des manifs, manipulation des AG, tentatives de prise de direction des mouvements... Tout cela aboutit à la déresponsabilisation des gens en lutte, réduits comme dans la vie courante à « participer passivement », ce qui est à des années-lumière de l’auto-organisation que nous souhaitons promouvoir, seule garantie pour chacun de faire valoir son point de vue, à égalité avec ses compagnons de lutte ; seul moyen également d’assurer une véritable force collective.

Les programmes présentés par les partis d’extrême gauche ont de toute façon abandonné toute portée révolutionnaire. On nous y parle de nationalisations (comme le PS en 1981), on prône le retour aux 37,5 annuités pour tous (ce qui correspond à ce que connaissait le secteur public il y a seulement 5 ans), on nous parle de taxer fortement le capital sans jamais remettre en cause l’existence même des firmes multinationales dont il est question, sans interroger non plus la production réalisée, ni donc remettre en question la croissance, le travail, et la finalité de celui-ci ; il n’y a aucune rupture avec l’idéologie positiviste qui veut que le « progrès » technique et scientifique soit nécessairement bénéfique à l’humanité. Ainsi, Arlette Laguiller se prononce pour la poursuite du nucléaire. On critique la « police du capital » tout en demandant l’établissement d’une « police de proximité » de manière bien floue. Au détour d’une interview, on nous dit que les sans-papiers doivent être régularisés car ils sont... utiles pour les Français ! [8] Par anti-américanisme primaire et de manière absolument contraire à la position de classe propre aux révolutionnaires, on condamne l’arme atomique, mais on prend position pour le droit de l’Iran à en disposer [9]. On demande enfin un SMIC à 1 500 € et une augmentation de tous les salaires de 300 €, ne remettant ainsi aucunement en cause la hiérarchie salariale et les inégalités qui en découlent au sein de la société... Bref, de deux choses l’une : soit nos partis d’extrême gauche ont perdu toute ambition révolutionnaire (voir à ce sujet la partie « utopie » plus bas), soit ils nous prennent pour des imbéciles, incapables de comprendre et de s’approprier un discours rupturiste ; dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas avec ces gens-là que nous pourrons retrouver l’espoir d’un changement radical, et ce d’autant plus lorsque ceux-ci acceptent de tomber dans la démagogie, au même titre que tous les autres candidats, tel Olivier Besancenot (LCR) déclarant sur France 2 que la fortune de Zidane ne le dérange pas car le footballeur n’a exploité personne, à part son ballon, pour en arriver là [10].

Vous ne proposez rien...
Si on entend par là « proposer un programme clés en main pour changer la société », oui, c’est vrai. Nous ne sommes candidats à rien, nous faisons simplement le constat que cette société ne nous convient pas et que nous souhaitons la combattre. Nos analyses et notre vision du monde nous conduisent à proposer des principes de base sur lesquels faire reposer nos actes : refus de la hiérarchie, solidarité, égalité, liberté. Pour le reste, c’est à chacun d’envisager l’avenir qu’il souhaite et à s’organiser pour œuvrer à sa réalisation. Nous cherchons simplement à promouvoir l’autonomie [11], seule à même de garantir, sur la base des principes éthiques sus-cités, une émancipation de l’humanité dans une égale considération pour tous et toutes.

Vous êtes utopistes de toute façon.
Certes, le rapport de force idéologique et pratique n’est pas en faveur des révolutionnaires, loin de là. Pourtant, plus nous serons nombreux à refuser l’idéologie dominante, les inégalités sociales, le nationalisme... et plus les luttes seront fortes et auront des chances d’aboutir. Il ne tient qu’à nous tous de prendre nos responsabilités et de savoir ce que nous voulons, pour agir en conséquence. En se disant que les aspirations émancipatrices sont justes mais utopistes, et donc en restant les bras croisés, on est sûr que les ambitions révolutionnaires resteront à jamais le songe de quelques personnes.

Il serait plus intéressant de se poser une autre question : l’utopie, ne serait-ce finalement pas de vouloir vivre véritablement mieux dans ce système autoritaire et capitaliste ? [12] Autrement dit, la véritable utopie ne réside-t-elle pas dans le fait de penser pouvoir changer quelque chose par le vote ? Nos dirigeants nous disent que s’abstenir, c’est laisser les autres décider pour nous... Pourtant, la réalité est exactement inverse : voter, ce n’est que choisir ceux qui vont décider pour nous. Par ailleurs, le système est tellement verrouillé dans l’intérêt des classes dirigeantes qu’il est invraisemblable de croire que des élus sincèrement anticapitalistes puissent accéder au pouvoir, rester intègres, et mener leur politique. [13] (…)
CNT-AIT

Notes

[1] France 3 : « Français votez pour moi », 5 mars 2007
[2] Le Monde, 4 avril 2006
[3] Pierre Tevanian et Sylvie Tissot, Dictionnaire de la lepénisation des esprits, L’esprit frappeur, édition 2002, page 15.
[4] Depuis le vote de la Loi de sécurité quotidienne en novembre 2001, la fraude par habitude – 10 amendes en moins d’un an – est passible de six mois de prison et 7 500 € d’amende.
[5] Les délits de « complicité de refus d’embarquer » et « entrave à circulation d’aéronef » ne s’appliquaient pas auparavant aux passagers qui protestaient contre les expulsions.
[6][http://centenaire.parti-socialiste.fr/article.php3%3Fid_article= 301. html
[7] [http: //cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewtopic.php ?t=2271
[8] Journal national de France 3, mardi 27 mars 2007 : « Monsieur Sarkozy dit : “Il faut une immigration choisie”, c’est-à-dire qu’il reconnaît lui-même qu’il y a besoin que des immigrés vivent dans ce pays, et puis c’est vrai pour la majorité de l’Europe. C’est vrai qu’il y a un tas d’emplois que des parents français n’ont pas envie de voir faire à leurs enfants, parce qu’ils leur ont fait faire des études pour avoir d’autres emplois et qu’heureusement, bien souvent, y’a des travailleurs immigrés sur les chaînes de montage automobile, pour faire les routes aujourd’hui, pour construire nos maisons. »
[9] Arlette Laguiller (encore elle !) sur France Info, mardi 27 mars 2007.
[10] « L’arène de France », mercredi 6 septembre 2006.
[11] Pour plus de précisions, lire nos brochures Anarchosyndicalisme et autonomie populaire et La FORA, organisation ouvrière anarchiste argentine.
[12] Voir la brochure des Jeunes Libertaires de Toulouse : L’anarchie, utopie ou nécessité ?
[13] Voir à ce sujet la brochure Pour l’abstention, notamment des pages 9 à 12.