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Ni patrie ni frontières
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Adbullah Ocalan enrichit les Protocoles des Sages de Sion
Article mis en ligne le 30 décembre 2020
dernière modification le 2 janvier 2021

Emprisonné depuis 1999, condamné à mort, puis à la prison à vie, Abdullah Ocalan dirigeant du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), est présenté par la gauche et l’extrême gauche française et internationale comme un penseur « libertaire », « féministe » et « écologiste ». Rien de moins !
Malgré ces références fort flatteuses, l’intouchable Ocalan a pourtant écrit, en avril 2010, deux articles où son antisémitisme et son complotisme délirants apparaissent clairement : « De la commémoration de l’Holocauste » et « L’idéologie juive, le capitalisme et la modernité ». Ces textes ont été publiés en anglais, sur le site des Kurdes iraniens (rojhelat.info), qui défend les positions du PJAK, le Parti pour une vie libre au Kurdistan, étroitement lié au PKK. Et depuis le mois d’avril 2010, depuis dix ans, ils n’ont suscité aucune réaction, aucun débat sur ce site.
Même si ces deux articles ont été mal traduits en anglais (et sans doute mal écrits dans leur langue originale) leur antisémitisme ne fait aucun doute. Cet antisémitisme ouvert est-il vraiment nouveau dans la pensée d’Ocalan et au sein du PKK ? J’en doute, d’autant que les camarades qui m’ont transmis ces textes m’ont affirmé qu’ils entendaient parler, depuis des années, de l’antisémitisme rampant au sein du PKK mais qu’ils ne voulaient pas nuire à la lutte des Kurdes.

Post-scriptum : sous le titre The sociology of freedom. Manifesto of the Democratic Civilization, volume III les articles critiqués ici ont été intégrés dans un livre paru en 2020 chez un éditeur libertaire américain, PM Press, préfacé par John Holloway et avec une opinion très positive de David Graeber sur la couverture. Apparemment l’antisémitisme d’Ocalan ne les a pas gênés.