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Ni patrie ni frontières
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João Bernardo : Marxisme et nationalisme. (1) L’antislavisme d’Engels et de Marx
Article mis en ligne le 13 avril 2022
dernière modification le 30 octobre 2022

Historiquement, lorsqu’une erreur se répète, cela signifie qu’elle n’est pas une erreur et qu’elle correspond à des intérêts sociaux. Ceux, nombreux, qui continuent aujourd’hui à confondre la lutte contre l’oppression subie par un peuple avec le soutien aux dirigeants politiques réactionnaires qui cherchent à contrôler ce peuple, transposent une fois de plus la lutte des classes au niveau national. Ils le font également lorsqu’ils soutiennent tout régime qui s’oppose au gouvernement des États-Unis, même quand ces régimes pratiquent la répression contre les travailleurs et ont massacré les communistes locaux. Bien sûr, certains peuvent être inattentifs, trompés et/ou mal informés. Mais il faut vraiment être très distrait pour ne pas effectuer le rapprochement entre « a » et « b » et oublier aussi systématiquement les leçons de l’histoire. Les partisans du communisme nationaliste veulent simplement détourner les travailleurs de la lutte des classes et construire un État où toutes les classes dominantes du pays sont représentées – et où il y a surtout de la place pour elles.

Engels et Marx transposèrent la lutte des classes au niveau national, parce qu’ils considéraient que certaines nations étaient « révolutionnaires » et d’autres « contre-révolutionnaires ».

Autres traductions d’articles de Joao Bernardo : https://npnf.eu/spip.php?rubrique23

Livres publiés aux Editions Ni patrie ni frontières
João Bernardo, Loren Goldner, Adolph Reed Jr., La Gauche identitaire contre la classe, 2017
João Bernardo, Contre l’écologie, 2017
João Bernardo et Manolo, De retour en Afrique. Des révoltes d’esclaves au panafricanisme
João Bernardo et Passa Palavra, L’autre face du racisme, 2021
João Bernardo, Ils ne savaient pas encore qu’ils étaient fascistes, 2021
João Bernardo, Anticapitalisme, anti…quoi ? 2021