Dans son édition du septembre, le « quotidien de référence » de la bourgeoisie française a publié un article de Christophe Ayad intitulé « Au procès du groupuscule OAS, la tentation terroriste de l’ultradroite » (https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2021/09/22/proces-du-groupuscule-oas-la-tentation-terroriste-de-l-ultradroite_6095542_1653578.html ).
En dehors des termes « ultradroite » et « droite extrême » ( !?) dont on ne perçoit guère la différence conceptuelle, dans la pensée de ce journaliste, avec des concepts classiques comme « extrême droite », « néo-nazis » ou « fascisme », cet article est révélateur car il tente d’imposer des concepts racialistes sans les définir, conformément à l’idéologie dominante actuelle, dans le monde anglo-saxon depuis belle lurette, et désormais dans les sphères universitaires, étudiantes et militantes européennes depuis une vingtaine d’années, tout cela au nom, bien sûr, d’un prétendu « antiracisme ».
Si l’auteur de l’article hésite entre « ultradroite » et « extrême droite », mais fait grand usage du terme de « terroriste », il n’hésite pas une seconde à qualifier les membres de ce groupe fasciste de « blancs »... ce qui est tout à fait leur vocabulaire. Quant à la procureure elle a inventé une nouvelle confession puisqu’elle se demande : « Est-ce que n’importe quelle personne de confession musulmane, juive, noire, peut venir à la barre et dire qu’elle a subi un préjudice ? »
Après la prétendue « race noire », voilà maintenant que les classes dominantes inventent une « confession noire » ?
Le bêtisier identitaire se renouvelle tous les jours et fait les délices de l’extrême droite et des (néo)fascistes.
Y.C., Ni patrie ni frontières, 24 septembre 2021