Libération nationale : thème central chez les néo-fascistes pour lesquels l’ennemi principal a été successivement le « binôme URSS-USA, puis après 1967 USA-Israël et, suite à la guerre du Kosovo, USA-Islam afin d’en faire la figure de l’ennemi colonialiste » (N. Lebourg, op. cit.). On perçoit bien les proximités possibles avec les thèses de l’extrême gauche ou des libertaires qui sont favorables, de façon acritique, aux mouvements de libération nationale. D’autant plus qu’une partie des fascistes « de gauche » ne sont pas devenus « islamophobes », après le 11 septembre… Les vieilles thèses staliniennes sur la révolution par étapes, l’union nationale de toutes les classes contre l’impérialisme, conviennent parfois à l’extrême droite et à une bonne partie de l’extrême gauche.
Extrait du n° 36/37 de Ni patrie ni frontières : "Extrême gauche, extrême droite : inventaire de la confusion"