Nous avons voulu lire La guerre véritable, et dix fois au moins nous avons verdi. Il aura fallu du temps, plusieurs mois, pour que la nausée passe un peu, que les mots trouvent leur chemin et que se formule quelque chose qui puisse saisir cette abjection, et donne corps au refus nécessaire de cette prose avariée. Puissent les relents qu’elle exhale écarter de ce mauvais chemin ceux qui s’y seraient perdus, depuis longtemps même. Il est grand temps. L’ignominie de ce texte, qui ne fait qu’exacerber une manière détestable de penser, de voir le monde, de le comprendre, de s’adresser aux autres qu’ON déploie depuis plusieurs années maintenant, aura, nous l’espérons, le mérite d’ouvrir les yeux à la progéniture des entichés du dévoilement. Avariance donc, un concept qui consonne avec un de ceux de l’ultragauche officielle vieille version, et se trouve mis ici à disposition de ceux qui fréquentent encore les marchands de communauté humaine, — avant l’heure d’ailleurs, puisqu’en bonne secte alternative, quel bonheur, on pratique déjà le communisme comme d’autres la philatélie —, pour qu’ils puissent nommer ce qu’ils quittent.
Avariance et diverdissements. Remarques au sujet d’un texte trouvé sur le site de propagande lundi matin
Article mis en ligne le 4 mai 2017
dernière modification le 24 mai 2017