Les capitalistes n’embauchent que lorsqu’ils ont besoin d’augmenter leur production (en affectant d’abord plus d’ouvriers sur une même machine, par le travail continu en équipes, avant d’affecter plus d’ouvriers sur plus de machines) sous condition de rencontrer un marché solvable avec un taux de profit suffisant. En dehors de secteurs particuliers (travaux saisonniers, chantiers, etc.), ils n’ont pas besoin d’incitation à la débauche ou à l’embauche, sauf lorsque le cycle productif est à la baisse ou à la légère reprise, comme tel est le cas en ce moment.
C’est le sens des mesures gouvernementales appelées « Loi travail » (s’inspirant des rapports Combrexelle et Badinter) : s’ajuster à la demande, en jouant sur la durée d’utilisation du capital fixe et le coût de la force de travail, sans investir en capital fixe, donc permettre aux capitalistes d’augmenter la production au moindre coût.
Sur la Loi Travail
Article mis en ligne le 4 mai 2017
dernière modification le 24 mai 2017