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Ni patrie ni frontières
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Quatre pistes de réflexion sur l’élection de Bolsonaro
Article mis en ligne le 23 novembre 2018

Ce texte est tiré d’une discussion à la suite d’une série d’articles sur le « fascisme à la brésilienne » sur le site brésilien Passa Palavra, discussion entre l’auteur (Manolo) et des internautes. Même si l’auteur annonce qu’il va développer son point de vue dans d’autres articles en portugais, il m’a semblé très utile de traduire au moins ce petit texte, à l’heure où l’Extrême Jaune et l’Ultra Jaune (l’extrême gauche et l’ultragauche) françaises s’enthousiasment pour le mouvement des gilets jaunes. En France, comme au Brésil se sont créés ce que l’auteur appelle des « ghettos discursifs » pour les différents « particularismes » ou identitarismes. En France comme au Brésil, l’extrême droite et les fascistes ont modelé les consciences d’une partie de la population travailleuse en répandant fausses nouvelles, calomnies, concepts et idées nationalistes, complotistes, homophobes, sexistes, racistes, antisémites et xénophobes. En France comme au Brésil, cette influence de l’extrême droite et des fascistes touche aussi ce que l’Extrême Jaune et l’Ultra Jaune appellent les « racisés ». Si les militants gauchistes ou libertaires fréquentaient un peu plus souvent des travailleurs d’origine extra-européenne ils sauraient depuis longtemps qu’ils sont eux aussi travaillés par les idées du FN, du RN, de Dieudonné, de Soral, etc.

YC, Ni patrie ni frontières, 23/11/2018