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"Blancs" et "Blacks"... la régression gauchiste rejoint la propagande d’extrême droite
Article mis en ligne le 17 octobre 2017

Blancs : concept racialiste repris par la gauche antiraciste et multiculturaliste, puis par les Indigènes de la République, le CRAN, les intellectuels spécialistes des questions « post-coloniales », etc. Rappelons que Le Pen avait déclaré en 1984 : « Oui, il y a une inégalité des races comme il y a une inégalité des civilisations. » L’extrême droite n’a plus besoin de faire de la propagande pour la notion de race, les intellectuels multiculturalistes, la gauche et l’extrême gauche s’en chargent.
Extrait du n° 36/37 de Ni patrie ni frontières : "Extrême gauche, extrême droite : inventaire de la confusion"

Blacks : Pour les antiracistes multiculturalistes de gauche, les « Noirs » et les « Blancs » seraient des races « subjectives » qui auraient seulement un fondement social et non biologique… Ces messieurs nagent en pleine confusion, puisque si les races sont des notions sociales, elles ont alors un fondement objectif et non « subjectif » !

Ce sont souvent les mêmes qui défendent l’existence de « races subjectives » (sous-entendu sans fondement biologique), qui voudraient que l’on légalise les statistiques ethniques en France. Or, sur quoi se fonderaient ces statistiques ? En théorie sur les déclarations des personnes sondées, sur leur appréciation « subjective » de leur appartenance « raciale » (ou ethnique, ce qui revient au même) : mais on imagine mal Rama Yade déclarer qu’elle est Blanche ou Sarkozy déclarer qu’il est Noir, et ces déclarations être enregistrées par l’INSEE. Donc chacun serait obligé de tenir compte des phénotypes « universellement » acceptés (c’est-à-dire, de « l’ensemble des caractères observables d’un individu ») : couleur de la peau, forme du nez, texture des cheveux, etc. Bref, on réintroduirait, par la petite fenêtre des statistiques, des critères « objectifs » que l’on avait chassés par la grande porte de la Science. Et l’on reviendrait aux quatre races traditionnelles (« blanche ou caucasique », « jaune ou mongolique », « noire ou africaine », « rouge ou américaine ») fondées sur des phénotypes, races qui n’avaient rien de « subjectif », pour l’immense majorité des petits écoliers français jusque dans les années 60.

Désormais l’extrême droite se frotte les mains, puisque la gauche et l’extrême gauche font son boulot sur le plan idéologique en racialisant les populations vivant en France, populations qui elles-mêmes étant discriminées par la République retournent les stigmates dont elles sont victimes et adoptent des positions identitaires qui ouvrent un boulevard aux courants réactionnaires sur le plan politique ou religieux (qu’ils soient juifs, protestants ou musulmans) au sein des minorités.


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