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Ni patrie ni frontières
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NPNF n° 42-43 : Alliance sans principes - Souverainisme - Xénophobie de gauche - Social-chauvinisme - Liberté d’expression ? - Complotisme
Article mis en ligne le 18 juin 2017
dernière modification le 16 juillet 2020

Au-delà de l’allusion et du jeu de mots contenus dans le titre de ce numéro divisé en quatre volumes, « Nos tares politiques », souligne notre responsabilité collective face à un certain nombre de maux qui sévissent dans l’extrême gauche et l’ultragauche, comme dans les milieux anarchistes et libertaires.

Nous n’avons jamais eu aucune sympathie pour l’omerta, le copinage ou les excuses faciles que beaucoup d’entre nous trouvent à des « camarades » ou des compagnons qui se livrent à des commentaires nationalistes, racistes, sexistes ou xénophobes, mais que l’on s’obstine à considérer comme de « braves types », dans l’erreur, dévoués, courageux, intelligents, cultivés.... Le catalogue d’excuses est inépuisable.
Les organisations « révolutionnaires » ont toujours du mal à admettre qu’elles puissent être infestées par les mêmes travers que les autres et à trouver des moyens d’en débattre honnêtement et publiquement.

Elles défendent un programme, une méthodologie, une philosophe voire une « science » marxistes, donc toute oppression raciste, homophobe ou sexiste est « évidemment » bannie de leurs rangs théoriquement, mais est aussi jugée quasi impossible pratiquement.

Dès que l’on touche à certains discours automatiques, à certains mantras, les aboyeurs de l’extrême ou de l’ultragauche se mobilisent pour répandre un flot continu de calomnies et empêcher toute remise en cause et toute discussion.
Et lorsqu’on dénonce les rapprochements entre certains individus dits de gauche ou d’extrême gauche et des cercles d’extrême droite, la violence verbale passe à son maximum : « flics de la pensée, méthodes staliniennes, provocatrices », rien n’est épargné à celles et ceux qui pointent vers des convergences non seulement « objectives » (dixit le maître en manipulation Alain de Benoist), mais aussi vers des convergences amicales, souvent de longue date, insérées dans une stratégie où l’on se demande sans cesse si les « idiots utiles » de gauche ou d’extrême gauche qui jouent avec l’antisémitisme, l’anti-impérialisme réactionnaire, le « souverainisme » ou l’hostilité à l’immigration ne sont pas finalement des calculateurs cyniques.

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