Les questions du terrorisme (ou plutôt des terrorismes) et de la violence politique ont été au centre de l’année 2004. De la guerre en Irak menée au nom de l’aide à la « construction de nouvelles nations démocratiques » (traduction du concept de nation building au centre de la politique étrangère prônée par les néo-conservateurs) aux attentats de Madrid ; de la terreur que fait peser la « Résistance » irakienne sur la population de ce pays à la mort lente des prisonniers d’Action directe dans les prisons françaises, ce ne sont pas les occasions qui ont manqué de débattre des différentes formes de terrorisme :
— terrorisme d’Etat américano-britannique,
— terrorisme « religieux » d’al Quaida,
— terrorisme nationaliste d’ETA (faussement accusé des attentats de Madrid),
— terrorisme (d’extrême gauche) d’Action directe, terrorisme passé (réel ou supposé) des militants italiens réfugiés en France et menacés d’extradition,
— sans oublier les actes terroristes de l’armée française contre la population de la Côte-d’Ivoire ou ceux de l’armée israélienne contre la population palestinienne.
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Article mis en ligne le 28 avril 2017
dernière modification le 25 mai 2017